Rencontre avec Karine Bailly de Robien, directrice éditoriale des Editions Charleston




Il y a un mois ou deux, j'ai reçu une invitation pour une rencontre avec l'éditrice de la maison d'édition Charleston dans un salon de thé toulousain. Cette rencontre permettait une approche de blogueurs toulousains et une présentation des nouveautés au catalogue. Avant d'arriver au lieu de rendez- vous, j'ai eu un coup d'appréhension. Etant introvertie et ayant du mal à me mettre en valeur, j'ai une tendance à ne pas me mettre en valeur - c'est un défaut que j'essaie de soigner - surtout avec l'oral du CAPES qui approche. Mais j'ai pris mon courage à deux mains et je dois bien avouer que j'ai bien fait de surmonter cette appréhension car j'ai passé un excellent après- midi avec des personnes très gentilles et très intéressantes. Étaient présents : 
  • La directrice éditoriale, Karine Bailly de Robien
  • Le responsable de diffusion du sud-ouest et initiateur du rendez-vous, Jean- Michel Gautier de chez Dilisco 
  • Deux blogueuses de Lune et Plume, Moonshine et Melwasul
  • Une collaboratrice du Webzine littéraire, l'Ivre de lire et qui a son site, Macha Seruoff
  • Une journaliste de ToulouseMag
  • Une bibliothécaire, Isabelle Darnez de l'Isle sur Tarn (merci à Macha pour m'avoir rappelé le nom que j'avais ellipsé de ma mémoire - honte à moi !)

Je connaissais cette maison car j'ai lu les avis publiés par une très gentille Lectrice Charleston que je suis de très près, Lady K. du blog L'antre des Livres. Chacun des livres parus l'an dernier me tentait mais malheureusement, ces livres sont en plus de très beaux objets et ne rentrent pas dans mes frais possibles. J'ai failli craquer plusieurs fois sur certains titres comme : 






  • Coup de foudre à Austenland de Shannon Hale
  • La femme qui décida de passer une année au lit de Sue Townsend
  • Les Roses de Somerset de Leila Meacham
  • Des pêches pour Monsieur le Curé de Joanne Harris
  • Les anges s'en mêlent de Debbie Macomber

De cette rencontre découle beaucoup de bons sentiments pour cette très jeune maison d'édition. Sa ligne éditoriale est claire : raconter des destins et des combats de femmes et beaucoup de ses livres sont attractifs car ce sont à la fois de beaux objets et prennent en compte leurs lecteurs - leurs lectrices - avant tout. Et cette rencontre en est la preuve vivante car l'éditrice Karine Bailly de Robien, durant cette rencontre, a été très à l'écoute de ce que l'on avait à dire et elle a répondu très précisément aux questions posées. 

Il a notamment été question de la genèse de la maison d'édition, du choix des livres et des auteurs, du problème de visibilité des jeunes maisons d'édition "sur le terrain", c'est-à- dire en librairie et des activités organisées par la maison d'édition (des cours de danse Charleston sur Paris). 
Ce choix éditorial a été une évidence par sa créatrice car elle voulait une ligne claire proche des femmes et promouvoir ainsi la littérature féminine qui a, encore de nos jours et malgré des phénomènes de mode qui la mettent en avant, très mauvaise réputation autant auprès des lecteurs que des lectrices. 
Cette rencontre a également été l'occasion de découvrir les parutions prochaines et de découvrir un catalogue déjà riche en titres. Il a été principalement question de trois nouveautés toutes trois très alléchantes : 
  • Moloka'i de Alan Brennert (je connaissais déjà Alan Brennert pour son livre paru chez Folio, L'échange)
  • Une héroïne américaine de Bénédicte Jourgeaud (première auteure française publiée chez la jeune maison d'édition et élue par Les Romantiques, un prix littéraire en collaboration avec la ville de Cabourg). 
  • La lettre oubliée de Nina George 
J'avoue que cette rencontre m'a permis de découvrir cette maison d'édition très proche de ses lecteurs et de me faire à nouveau saliver sur les titres déjà mentionnés mais aussi sur de nouveaux titres. Rien que les trois nouveautés qui nous ont été présentées me font envie. D'ailleurs, il nous a été donné très gentiment Une héroïne américaine que je vais me dépêcher - autant que possible - de lire, deux cartes postales de La lettre Oubliée de Nina George et un marque page avec les dernières et prochaines parutions (cf photo ci- dessous). 

En bref, ce rendez vous a été l'occasion de rencontrer des professionnels du monde des livres mais également des passionnées de lecture comme je peux l'être. J'en ressors ravie et j'ai envie de succomber aux petites pépites de cette maison d'édition. Pour une fois qu'un événement "livresque" est en province !


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