[ Pas pleurer de Lydie Salvayre ]


Auteur : Lydie Salvayre
Genre : contemporain
Edition Le Seuil
Année 2014
288 pages


Résumé


Deux voix entrelacées. Celle, révoltée, de Bernanos, témoin direct de la guerre civile espagnole, qui dénonce la terreur exercée par les Nationaux avec la bénédiction de l’Église contre « les mauvais pauvres ». Celle, roborative, de Montse, mère de la narratrice et « mauvaise pauvre », qui a tout gommé de sa mémoire, hormis les jours enchantés de l’insurrection libertaire par laquelle s’ouvrit la guerre de 36 dans certaines régions d’Espagne, des jours qui comptèrent parmi les plus intenses de sa vie. 



Mon avis

Cette année, j'ai décidé qu'il fallait que je lise davantage de romans contemporains et davantage de prix littéraires. Ayant eu l'occasion de pouvoir lire ce livre, je me suis dit que ça ne serait pas mal pour commencer ma résolution de l'année - enfin plutôt une de mes résolutions de l'année. 

Pour commencer, je dois bien avouer que je suis franchement déçue par cette lecture. Au début, j'tais enjouée et ai lu les cent premières pages d'une seule traite ... mais après, j'en ai eu marre. Marre de faire un effort de traduction toutes les deux lignes et marre du style de l'auteure, Lydie Salvayre. Dans ce roman, elle alterne le point de vue de Bernanos grâce à la reprise de ses citations, écrivain français et témoin de la guerre d'Espagne et Montse, la grand-mère de l'auteure et témoin elle-aussi de la guerre d'Espagne. Personnellement, ce n'est pas cela qui m'a le plus décontenancée même si j'ai eu l'impression que confronter ces deux points de vue n'apportaient rien dans l'histoire. 

Ainsi, le défaut principal qui m'a rebuté est le passage du français à l'espagnol, de l'espagnol au français et sur beaucoup -trop- de passages. Je ne parle pas bien l'espagnol même si cette langue a été ma LV2, je dois bien avouer que j'en garde très peu de souvenirs. Déjà que l'histoire ne m'a pas plu, les passages en français alternaient entre un style soutenu et un langage familier et s'accrocher en plus de cela dans les passages en espagnol pour les traduire ... cela a de quoi rebuter du monde ! 

Je trouve cela vraiment dommage car le thème de la guerre d'Espagne était vraiment intéressant. Je ne connais que les grandes lignes de cette guerre, ce qu'on en dit à l'école. Je souhaitais vraiment en apprendre davantage et le format témoignage qui nous est vendu m'a vraiment tenté ! Ce manque de traduction a été un vrai frein à ce qui aurait pu être une lecture enrichissante. Vous savez, ces lectures, qui une fois finies, on n'y cesse d'y penser, d'y revenir et d'en parler. Là, il s'agit clairement d'une énorme déception. Je n'ai pas su apprécier la valeur de cette histoire qui m'a laissée profondément indifférente, glaciale. 

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